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Les années vingt à Paris

 

 

Connaissez-vous Francis Scott et Zelda Sayre Fitzgerald, le couple le plus emblématique des années vingt et de l’ère du jazz ?

Après la première Guerre mondiale, les nouvelles générations rêvent d’un monde neuf, lavé de tout conflit. Elles proclament d’ailleurs : « Plus jamais ça ! » Alors, à Paris, la vie s’organise autour des fêtes, des jeux, des cabarets, et c’est le début des « Années folles », qui ne s’arrêteront qu’avec le début de la crise économique et sociale de 1929.

Des Etats-Unis, pendant la guerre, sont arrivés le jazz, de nouveaux styles de danse, ainsi que des spectacles inconnus en Europe, tels le music-hall et le cabaret. Ces découvertes entraînent le développement d’une certaine culture de masse, qui fait connaître rapidement les vedettes parisiennes, tels Mistinguett et Maurice Chevalier, ou encore Joséphine Baker.

Les quartiers de Montparnasse et Montmartre sont particulièrement à la mode, avec leurs prestigieux cafés comme La Coupole, Le Dôme, La Rotonde et La Closerie des Lilas, ou bien leurs salons ― celui de Gertrude Stein par exemple. Pour l’écrivain américain Henry Miller, Paris, à cette époque, est « le nombril du monde ». Des intellectuels du monde entier s’y retrouvent.

Et parmi eux, Scott Fitzgerald accompagné de sa femme et instigateur du mouvement américain de la « Génération perdue », avec Ernest Hemingway et Henry Miller. Portés par la vague de leur succès fou, les Fitzgerald font vivre Paris et rencontrent des dizaines d’artistes : des peintres ―notamment ceux de ce qui sera appelé plus tard « L’Ecole de Paris » ; des auteurs, tels André Gide ou André Breton ; ou encore des créateurs, comme Coco Chanel . Ils sont les icônes de cette vie si riche culturellement et si désorganisée.

Il faut réellement s’imaginer qu’en entrant dans le premier café venu, on pouvait assister à des débats impliquant Pablo Picasso, James Joyce,  Max Ernst…  et toutes sortes de muses émancipées : Gala, Elsa Triolet, Nush et tant d’autres...

Cette époque de rencontres privilégiées, à Paris, la capitale des Arts, m’attire plus que tout. Ce fut une ère d’individualisme déchaîné et extravagant, de renouveau constant, mais une ère aussi, empreinte de l’angoisse de mourir.

 

Laure Chataignon - L1 Humanités

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