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Mayas

jeu, 01/29/2015 - 16:46 | Ajouter un commentaire

Affiche de l'exposition "Mayas, Révélation d'un temps sans fin" - Cliquer pour agrandir, ouverture dans une nouvelle fenêtre

Mayas est une rétrospection se tenant au musée Quai Branly du 7 octobre au 8 février 2015.

Désirs de bas-fonds

lun, 07/01/2013 - 18:55 | Ajouter un commentaire

Des lieux : bouges, cours des miracles, asiles de nuit, bagnes.
Des individus : mendiants, voleurs, assassins, prostituées, prisonniers, bohémiens.
Des états : la misère, le vice et le crime.
 « Où est donc la séduction dans tout cela ? », s’interrogeait déjà Charles Dickens.

Quel peuple n’a pas été séduit par le rêve américain, la promesse d’une vie meilleure sur une terre accueillante, où il serait possible de tout recommencer ? Celui du "pays du soleil levant" ne déroge pas à la règle : au début du XXe siècle, de nombreux travailleurs japonais ont traversé le Pacifique pour se rendre aux Etats-Unis. Ils furent bientôt suivis par de très jeunes femmes cultivant leurs propres rêves de félicité. Ces dernières étaient loin d’imaginer le chemin de croix qu’allait devenir leur existence. L’Américaine Julie Otsuka, fait œuvre de leur histoire : son dernier roman, Certaines n’avaient jamais vu la mer, couronné cette année par le Prix Fémina du roman étranger, évoque ces vies volées. À travers un récit touchant fait de mots simples, élégamment tressés, Otsuka se fait la mémorialiste d’un destin collectif brisé.

Après le noir et blanc de La Haine, la bichromie de Ta Mère La Pute, sépia comme les souvenirs, semble démontrer que la banlieue ne se peint qu'en bicolore. Cette année, le Fauve du Prix Révélation d'Angoulême consacre Gilles Rochier, un auteur issu du fanzinat et de l'autoédition, publié cette fois par l'éditeur indépendant 6 pieds sous terre. Le genre de bédéiste qui aime dire qu'il ne lit pas de BD et qu'il se met rarement au travaille avant 17 heures. Il reprend pour TMLP ses thèmes de prédilection, la banlieue et l'autobiographie.

Titres séduisants, jaquettes attrayantes, quatrièmes de couverture soignées, l’univers de la littérature traditionnellement appelée « littérature jeunesse » frappe par sa diversité et sa densité. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges sans exception. Au cours des trente dernières années, la littérature en direction des plus jeunes a évolué de façon spectaculaire. Avec la reconnaissance d’un nouveau public exigeant et versatile, les adolescents et jeunes adultes, émerge une littérature nouvelle, aussi riche que variée. Grâce à sa multitude de thématiques, de styles, de formes… les lecteurs ne sont pas en reste et il y a de quoi plaire à tout le monde.

Sous la plume d'Eliette Abecassis, le monde sépharade apparaît tel qu'il ne nous a encore jamais été présenté. Captivant.
Comment mettre en scène l’exploration de la vie des juifs marocains ? Par la pluralité des genres littéraires. Au croisement de la fiction historique et de l’autofiction naît une fresque qui mêle l’intime à la trame de l’Histoire. Emotion et érudition, unicité et multiplicité. Zoom sur cet ouvrage, fruit d’une expérience inédite pour l'écrivain.

Diplômé de l’ESSEC, Marc Bocshe s’intéresse depuis toujours à la question de l’interculturalité, et plus particulièrement en Asie du Sud-Est (Corée, Japon,…). Au cours de nombreux voyages, il étudie la question des stéréotypes culturels projetés vers d’autres nationalités, et poursuit cette recherche par sa thèse de doctorat, portant sur la Corée du Sud. Sa sensibilité à l’égard des questions interculturelles l’amène à rencontrer l’un des derniers moines tibétains en exil en France. La rencontre avec cet homme de sagesse va bouleverser sa vision de l’anthropologie et l’amener à publier une série d’ouvrages sur ce sujet : Le Voyage de la 5ème Saison, qui relate son expérience de vie monastique, puis un premier roman, Nirvana, et un essai, Gouttes de rosée aux jardins du Lotus, l’inversion de l’utopie.