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A suivre

Courez-y : voici une sélection de spectacles recommandés par les étudiants du Master pro MCEI !

La mélodie des effroyables chérubins

Et si l'on faisait des Enfants terribles, le plus célèbre roman de Jean Cocteau, un opéra ? C'est l'idée audacieuse qui a germé dans l'esprit du compositeur américain Philip Glass

Made in America

55 ans et pas une ride ! West Side Story l'indémodable et piquante... Une histoire d'amour bien gominée ! 
 

La Dame de pique : le fantastique russe retourne à Paris

Le trois, le sept, l’as… Voilà les fameuses trois cartes qui gagnent toujours. Un secret mystérieux, mais aussi la cause des tourments de l’officier allemand Hermann, prêt à tout pour résoudre cette énigme. Car le jeu est devenu sa passion : elle lui dévore l’âme et le cœur. Le secret arraché à la Comtesse, Hermann pense contrôler le hasard et gagner de grosses sommes d’argent, sauf que le destin lui a déjà préparé sa propre carte, finale et fatale. Qui gagnera la partie ? La réponse dans cet opéra cauchemardesque.

Traversée, conte moderne

La compagnie Hippolyte a mal au coeur s'installe, à partir du 29 novembre prochain, dans l'ancien Théâtre du Guignol, à l'International Visual Theater. Pour présenter sa nouvelle production, Traversée, l'équipe artistique est allée à la rencontre du public. Retour sur la création d'un spectacle poétique et militant.

"Une idée soudaine qui s'est imposée d'elle-même" à Estelle Savasta, celle de créer une pièce qui sucite volontairement le débat pour questionner la "conscience sociale" des jeunes d'aujourd'hui.

La rencontre du destin et de l'Histoire

C'est l'histoire d'amants maudits : un amour défendu, un geste fatal, la séparation. Les trois coups sont sonnés, Don Alvaro et Leonora sont jetés dans le tourbillon de la vie. Dans leur fuite, ils s'aventurent sur des chemins différents... Des années plus tard, ils se retrouvent et la malédiction s'accomplit. La forza del destino, c'est une plongée vertigineuse au coeur des passions humaines, une fresque romanesque, une course à l'abîme à travers laquelle transparaît tout un monde. 

Un dernier Tango au théâtre du Châtelet

La comédie musicale argentine écrite en 2001 par Diego Romay et Dolores Espaja revient en ce début de saison sur le scène du Théâtre du Châtelet pour un tout-operator en talons aiguilles, dans la Buenos Aires des années 1900. Au programme : de la passion, de la castagne, et du tango, bien entendu ! Dans une Argentine en rouge et noir, Giselle, une jeune Française fraîchement débarquée dans la capitale, et Lorenzo, un docker travailleur et honnête, s'aiment au premier regard.

Ariane à Naxos ou l'affrontement joyeux du Lamento et de la Commedia dell'arte

Création de Strauss et d'Hofmannsthal, initialement rattachée à une représentation du Bourgeois gentilhomme de Molière, Ariane à Naxos (1916) voit l'opposition de la tragédie et de la comédie, de l'éternel et de l'éphémère incarnés respectivement par les figures d'Ariane et de Zerbinetta. Ode au mélange des genres, l'opéra se fait également « théâtre dans le théâtre » dans son prologue. Effervescence et troubles chez un riche propriétaire viennois, un jeune compositeur doit y présenter sa première création, Ariane à Naxos. Le maître des lieux souhaite faire suivre cette dernière d'une comédie dansée et chantée, avant de se raviser : l'opéra et la comédie se joueront... en même temps !

Festivités baroques à l'Opéra-Comique

Le baroque est à l’honneur à l’Opéra-Comique à l’occasion de la reprise de l’opéra de Lully et Quinault Cadmus et Hermione. Benjamin Lazar, le jeune maître de la mise en scène de reconstitution historique, gestuelle baroque et éclairage à la bougie à l’appui, voit son spectacle revenir sur les planches qui l’ont vu naître en 2008. L’occasion pour l’Opéra-Comique de revenir sur ce succès qui a suscité un nouvel engouement pour l’esthétique baroque. La compagnie Divertimenty proposera en parallèle un spectacle de danse, un art majeur qui a vu la création de son Académie royale en 1661 et a reçu les honneurs des moqueries de Molière dans Le Bourgeois gentilhomme (qui est, rappelons-le, une comédie ballet dont Lully compose la musique en 1670, trois ans avant Cadmus et Hermione).

Festival Agora, treizième édition : retour aux sources

Rendez-vous incontournable des passionnés de musiques expérimentales, le Festival Agora, proposé par l’Ircam et la Cité des sciences et de l’Industrie, dédie sa treizième édition aux Prototypes. L’ère numérique n’est pas la première à voir voler en éclats les limites du matériau sonore et les codes de l’œuvre musicale. De sa création à sa diffusion, comment comprendre aujourd’hui son devenir « exemplaire(s) » ? Reproductible, certes, mais cette fois, presqu’à l’infini, à quel original lui faudra-t-il cesser d’être conforme, pour affirmer sa singularité ?

Kaguyahime: entrée au répertoire, tambours battants

Née de la collaboration entre le chorégraphe tchèque Jiří Kylián et le compositeur japonais Maki Ishii, plus de vingt ans après sa création, Kaguyahime profite d’une nouvelle production pour faire son entrée au répertoire du corps de ballet de l’Opéra national de Paris. Figure légendaire du folklore japonais, Kaguyahime, princesse lunaire en exil, objet de convoitise et source de chaos, devra rejoindre son royaume céleste pour rétablir l’équilibre.
Loin des sempiternels chocs dichotomiques entre traditions, disciplines ou époques, musique et chorégraphie s’équilibrent et s’articulent autour d’un même dessein : reconstituer les quinze siècles qui nous séparent du Japon antique, sans universalisme, soustraire un folklore à son destin ornemental, enfin rafraîchir quelques mémoires moribondes. 

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