Sur l'article de Samuel G. Gross, Jennifer L. Mnookin, Expert Information and Expert Evidence: a Preliminary Taxonomy - par Céline BRASSART

Samuel G. Gross, Jennifer L. Mnookin, Expert Information and Expert Evidence: a Preliminary Taxonomy, 34 Seton Hall L. Rev. 141 (2003)

Les auteurs critiquent l’arrêt Daubert statuant sur les témoignages d’experts. Dans cet arrêt, la Cour Suprême exige, entre autre, que le juge détermine l’existence d’un consensus entre les experts avant d’admettre les informations données par l’expert. Les auteurs estiment que la détermination par le juge de l’existence d’un consensus parmi les experts est en pratique impossible. Les auteurs proposent l’adoption d’un critère moins exigent : le juge devrait rechercher un niveau d’accord entre les experts moins élevé. En effet, le rôle du juge à ce stade se limite seulement à sélectionner les informations qui vont être examinées. Il serait donc préférable que le juge se contente de déterminer si d’autres experts dans le même domaine s’accordent sur le caractère plausible des faits reportés.