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déc.
16

Reve ou creve

Rêve ou crève

Washington D.C, à l'extrême est des USA, rappelle, avec son Lincoln Mémorial, le fameux discours de Martin Luther King: 'I have a dream'.

Ce discours tapisse les murs de beaucoup de maisons comme un devoir de mémoire. Aussi loin que je me souvienne, j'en ai toujours eu un chez moi.
Martin Luther King était un pasteur afro-américain, qui avait grandi au sein de l'Amérique ségrégationniste. Militant non violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté, il a organisé et dirigé des actions pour défendre le droit de vote, la déségrégation et l'emploi des minorités. Il a prononcé ce célèbre discours, le 28 août 1963, devant le Lincoln Memorial.

Sur un ton de sincérité, il nous livrait un portrait de son époque, sa vision de la « vie de rêve», dans une Amérique ségrégationniste déchirée sur les questions de mœurs: «Mais cent ans ont passé et le Noir n'est pas encore libre. Cent ans ont passé et l'existence du Noir est toujours tristement entravée par les liens de la ségrégation, les chaînes de la discrimination; cent ans ont passé et le Noir vit encore sur l'île solitaire de la pauvreté, dans un vaste océan de prospérité matérielle; cent ans ont passé et le Noir languit toujours dans les marches de la société américaine et se trouve en exil dans son propre pays».

Martin Luther King dépeignait une triste époque où, quand déferlent les violences raciales, la haine atteint les univers les plus innocents : alors bientôt, l'Amérique se peuplera de personnes revanchardes. Ce sont des hommes, des femmes et des enfants traqués, en danger de mort. Il nous dressait le tableau d'un rêve qui dorénavant fait partie de notre quotidien. Au moment où l'Amérique se consumait dans la douleur, Martin Luther King qui la côtoyait, nous faisait constater un sombre paysage car dehors, tout était bruyant et trouble. C'était son horizon familier: «Les tourbillons de la révolte continueront d'ébranler les fondations de notre nation jusqu'au jour où naîtra l'aube brillante de la justice».

Croire en ses chances à tout moment de la vie, c'est ça, l'espérance. Et cette espérance a un fondement. On peut chercher à s'améliorer mais nous ne pouvons atteindre la perfection car nous ne sommes que des hommes. Quelques lueurs d'espoir quand même, on peut compter sur MLK pour recréer le rêve. Le monde en a bien besoin. Ce sont les années 2000, l'heure est au brassage des cultures.

Nos jours sur la terre ne sont qu'éphémères alors il faut racheter le temps quand les jours sont mauvais. Maintenant je regarde la vie d'une façon positive parce que je sais que la vie nous donne ce qu'on attend d'elle. « Le moment est maintenant venu de réaliser les promesses de la démocratie; le moment est venu d'émerger des vallées obscures et désolées de la ségrégation pour fouler le sentier ensoleillé de la justice raciale; le moment est venu de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale pour la hisser sur le roc solide de la fraternité»
Bientôt, pour abréger, nous n'en parlerons plus que comme d'un lointain passé. Et pour conclure, comme on dit, les grands hommes passent, les écrits restent.


Destin MINGUI, L1 Humanités

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