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Le salon du chocolat 2010

Comme Charlie, le jeune héros de Roald Dahl, tout le monde rêverait d’être sélectionné pour découvrir l’univers chocolaté du génie Willy Wonka. À défaut de visiter cette immense et fascinante chocolaterie imaginaire, laissez-vous tenter par le salon du chocolat qui, du 28 octobre au 1er novembre 2010, ouvrait ses portes à Paris, à la Porte de Versailles, pour sa 16e édition française. Cette édition 2010 a accueilli environ 120 000 visiteurs venus retrouver plus de 400 participants et exposants pendant 4 jours. Avec 3 millions de visiteurs dans le monde et 15 éditions internationales, le salon du chocolat est le plus grand événement mondial dédié au chocolat.

Les dégustations étaient nombreuses et variées : du foie gras au confit d’oignon au chocolat, en passant par la liqueur au chocolat contenant de délicieux morceaux de chocolat blanc, par le chocolat au lait et le chocolat à la praline, c’était une tornade qui ravivait tous les sens. De plus, divers événements étaient organisés. Comme le samedi était une journée en l’honneur du Japon, j’ai eu la chance d’assister, pendant trois quarts d’heure, à la cérémonie du thé (qui dure traditionnellement quatre heures !). Il y avait également des danses brésiliennes et, en fin de journée, le défilé tant attendu des robes en chocolat.

Même si j’ai frôlé l’indigestion, j’ai pris beaucoup de plaisir à déguster le chocolat décliné sous toutes ses formes. Par ailleurs, j’ai apprécié le cadre du salon : fontaines de chocolat noir, blanc et même rose, sculptures en chocolat, bouquets multicolores de fleurs en chocolat et, plus amusant encore, des jeux de société en chocolat ! Outre ma fascination pour ces décors, j’ai particulièrement apprécié le défilé : chaque mannequin défilait avec grâce et élégance dans ces robes originales conçues par des maîtres chocolatiers.
 
D’autre part, l’exposition photos sur la fabrication du chocolat permettait de découvrir ses origines. En voici les différentes étapes : l’écabossage (ouvrir la cabosse pour libérer les fèves de leurs pulpes blanches), la fermentation, le séchage, la torréfaction (développer les arômes du chocolat et éliminer l’humidité), le concassage (le concasseur réduit les fèves en particules de quelques millimètres et les fèves prennent alors le nom de grué), le broyage (le grué est finement broyé et transformé en une pâte liquide : la masse, ou liqueur de cacao) et enfin le conchage (élimination de toute trace d’humidité résiduelle, d’arômes indésirables, évacuation de tout excès d’acidité et d’amertume, diffusion totale du beurre de cacao au sein de la pâte, exhalation des arômes et obtention d’une pâte veloutée et moelleuse).

 

Oriane Kramer

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