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A suivre

Courez-y : voici une sélection de spectacles recommandés par les étudiants du Master pro MCEI !

Tous à l'Opéra !

Un week-end entier dédié à l’opéra, les 8 et 9 mai 2010. L’un des rares moments possibles dans l’année pour véritablement entrer dans ce monde si particulier et si peu ouvert au public. Sur le thème des « Passerelles », l’univers de l’art lyrique se dévoile pour la quatrième édition. Après Nathalie Dessay, Roberto Alagna et Rolando Villazon, c’est au tour de la mezzo soprano Béatrice Uria-Monzon de parrainer cette manifestation.

Premier Festival d'Art Lyrique en Ile-de-France

Affiche-festivalVFQue les amateurs d’art lyrique et les artistes se réjouissent, l’Ile-de-France possède enfin son festival ! Cela manquait au répertoire des manifestations musicales, mais c’est chose faite. Sous l’impulsion de l’association rueilloise Opéra Bel Canto (92), les Envolées Lyriques voient le jour. Une première innovante qui s’inscrit dans un but bien précis : faire découvrir et faire vivre au plus grand nombre la passion de la musique et de la voix. Cette ambition, chère à cette association, se double du concept dîner-concert où artistes et spectateurs pourront se rencontrer ; par cette proximité et ce partage réciproque, l’occasion nous est donnée de côtoyer de jeunes talents – Agnès Amati, Erminie Blondel,  Aurélie Magnée, Antonio Pereira, David Serero – destinés à un brillant avenir et des artistes confirmés qui se produiront sur scène - André Cognet et Elisabeth Vidal.

La petite musique de nuit du Châtelet

Dans la lignée de The Sound of music, le Théâtre du Châtelet propose une création inédite en France, A Little Night music, chef-d'œuvre de la comédie-musicale.

B comme Bergman.
A little night music est directement inspirée du film Sourires d'une nuit d'été du réalisateur suédois. Sondheim reprend l'intrigue, les chassées-croisés amoureux des personnages dans un décor qui rappelle aussi La Règle du jeu de Renoir ou l'Ivanov de Tchekhov.

« Mozart Café Opéra », l'art lyrique revisité

Mozart café opéraNovice, amateur ou spécialiste ? Avec ce chassé-croisé lyrique, initiez-vous à l’univers mozartien ou révisez vos classiques. Un parcours original, où tourbillonnent l’amour, la jalousie, la trahison et la vengeance, traverse les opéras du Maestro. Don Giovanni en personne, Chérubin, des Noces de Figaro, Papageno, de La Flûte enchantée, Leporello, de Don Giovanni, en passant par une Pamina mélancolique et amoureuse et une Zerline espiègle, ces personnages reprennent vie sur une même scène en se croisant tour à tour dans un café : entremêlement d’extraits célèbres, d’airs un peu plus rares et de saynètes théâtrales pour lier l’action.

Ballets russes à l'Opéra Garnier

Les étoiles, les premiers danseurs, le corps de ballet et l'Orchestre national de Paris accompagnent le centenaire de la première saison des Ballets russes à Paris (1909) à l'Opéra Garnier. Lancée au Théâtre du Châtelet, la compagnie de Serge Diaghilev donne dix-neuf saisons de spectacles et remporte un vif succès. Nées d'une collaboration de l'élite artistique prestigieuse de l'époque, quatre oeuvres essentielles seront réunies pour nous faire revivre ce qui fut l'une des aventures les plus insolentes du siècle dernier. Cette consécration célèbre des ouvrages d'esthétique très diversifiée, du romantisme épanoui du Spectre de la rose, dans une chorégraphie de Mikhaïl Fokine, à un érotisme fauve transporté par la musique audacieuse de Debussy dans L'Après-midi d'un faune et à la fête tragique de Petrouchka, sublimée par le compositeur Igor Stravinsky, en passant par l'évocation espagnole dans Le Tricorne, présenté dans le décor et les costumes de Pablo Picasso.

Un Misanthrope made in England

Alceste dans le Londres des années 2000, Célimène devenue Jennifer : il s’agit pourtant bien de Molière ! Mise en scène par Martin Crimp, The Misanthrope se révèlera sans doute d’une grande originalité. Dramaturge londonien dont les pièces traitent souvent de la violence contemporaine, Martin Crimp se permet, grâce à cette adaptation, d’aborder des thèmes  tels que l’amour ou le rejet de la société, qui restent encore aujourd’hui d’actualité. L’histoire reste identique. Alceste, qui n’a comme seul désir de rompre avec le monde, est désabusé, en colère contre l’hypocrisie et la futilité de ce qui l’entoure.

Werther : défis à Bastille

 
Un défi ? En adaptant le mythe littéraire écrit par Goethe en 1774, Jules Massenet s’attaque à un chef-d’œuvre de la littérature. Et pourtant le succès est tout de suite au rendez-vous, et l’opéra, romantique et sombre, devient illustre. L’amour entre Werther et Charlotte, empêché par l’engagement de celle-ci à Albert, pousse les héros de ce drame à se surpasser. L’amour n’est que souffrance, Werther se suicide …

Des naufragés à Vincennes

C’est l’histoire d’une femme : une artiste, une amoureuse du théâtre, une créatrice avant tout, une généreuse surtout. C’est l’aventure d’une vie : des rencontres, des combats, des désillusions et beaucoup de succès. A l’image de sa vie, l’œuvre d’Ariane Mouchkine est complexe et sensible.  Depuis la création du Théâtre du Soleil en 1970, celle-ci ne cesse de réinventer, pour notre plus grand plaisir, l’idée même de théâtre. En 2010, elle nous emmène en voyage.

The Sound of Music, 50 ans de Bonheur

Novembre 1959, novembre 2009 : un demi-siècle sépare la création du musical à Broadway de la première représentation à Paris, mise en scène par l'Espagnol Emilio Sagi. Le Théâtre du Châtelet célèbre le 50e anniversaire de la création de l'oeuvre et vous invite à découvrir, à partir du 6 décembre, un spectacle de grande qualité musicale, réunissant une distribution exceptionnelle avec Sylvia Schwartz dans le rôle de Maria. C'est d'après le film allemand Die Trapp-Familie datant de 1956 que naît le projet musical du duo Rodgers & Hamerstein II.

The Rake's progress ou l'opéra d'un libertin

Donne-moi ton âme, je te dirai qui tu aimes. C'est en concluant ce pacte avec une ombre diabolique que Tom Rakewell va sombrer dans la folie. Le personnage principal, « anti-héros de peu d'envergure », est un Don Juan raté. Pourtant, l'esprit libertin est bien présent. Créé en 1951, l'opéra de Stravinsky trompe les conventions bourgeoises de l'époque. Le mariage – consécration ultime de l'amour – est fui, le plaisir charnel loué. Pour le metteur en scène Antoine Gindt, l'œuvre est « une démonstration de liberté absolue ». Loin de coller au réel, ce parcours du roué est pittoresque - Londres comme ville de débauche, le bordel de Mother Goose, la machine à transformer la pierre en pain, l'asile d'aliénés – et fait écho à notre monde.

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