S’inscrivant dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, l’exposition dévoile les secrets d’Angkor. Comment ces trésors cachés, dans une lutte acharnée avec la nature, ont-ils retrouvé leur sublime ? A travers de nombreuses photos (cent huit), le visiteur découvre pas à pas la restauration des temples cambodgiens. Arpentant les salles, il se prend volontiers pour Indiana Jones et succombe aux mystères de la jungle. De magnifiques clichés montrent le pouvoir absolu de la nature, quand temples et sculptures se retrouvent enserrés par des racines sans fin.

Avec son titre accrocheur, Brune Blonde intrigue. Loin de la superficialité suggérée d’une lutte entre brunes et blondes, l’exposition interroge les représentations de la chevelure au cinéma dans son interaction avec les autres arts. Rythmée par de nombreuses projections d’extraits de films, la rétrospective revient sur l’histoire de la chevelure et la gestuelle qui lui est propre. Bien plus qu’un simple motif esthétique ou une matière cinématographique, les cheveux des femmes entretiennent depuis toujours un rapport étroit à l’histoire des sociétés, à la mythologie et aux codes culturels variant selon les époques et les pays.

Si hiver rime avec misère, hiver rime aussi avec air. Un petit air contre la misère : crédo des Enfoirés. Retour annuel. A l’approche des fêtes de Noël, deux préoccupations : la course aux cadeaux et les sans-abris qui meurent de froid et de faim. En 1985, Coluche avait créé les Restaurants du Cœur : « C’est pas vraiment de ma faute si y’en a qui ont faim, mais ça le deviendrait, si on n’y change rien… ». Alors voilà, les Enfoirés, depuis maintenant vingt ans, reprennent en solo, en duo ou en trio les chansons de divers répertoires et reversent ainsi une partie de leurs bénéfices aux Restos du Cœur.

Sous la plume de Françoise Dorin naît un « Ministère de la Vieillesse et de son Sort ». Par la bouche de Jean Piat, les calembours et anecdotes se succèdent :  « Ce n’est pas parce qu’on a un pied dans la tombe qu’il faut se laisser marcher sur l’autre. » (F. Mauriac). Grande question que le vieillissement et ce qu’il entraîne dans la vie personnelle mais aussi sociale, explorée à travers les bons mots des écrivains et des philosophes. Tout devrait contribuer à se laisser emporter par le discours de l’acteur qui, seul sur scène, évolue d’un bureau à un canapé sous un éclairage grisé.

« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité », proclamait Antoine de Saint-Exupéry. Le rêve nous est offert par l’album pop-up du Petit Prince paru aux Éditions Gallimard Jeunesse. Tout en finesse et en poésie sur fond du texte intégral de l’aviateur-poète, il livre une surprise à chaque page, un moment d’émotion face aux constructions de carton qui reprennent des illustrations inspirées de Saint-Exupéry.

« Que faire ? Art/film/politique » : la plateforme curatiorale  Le peuple qui manque propose sous ce nom une série de rencontres du 11 au 19 décembre à Beaubourg sous la forme d'un symposium critique réunissant artistes, critiques, cinéastes, théoriciens...

La Maison de l’Amérique Latine met à l’honneur en ce moment seize artistes sud-américains, photographes et vidéastes, dans l’exposition Fragments latino-américains. 

Après une incartade plutôt réussie aux Etats-Unis avec Dans la brume électrique, Bertrand Tavernier rentre au bercail de la culture française en adaptant La Princesse de Montpensier de Mme de La Fayette, avec l’inévitable Mélanie Thierry dans le rôle de l’héroïne éponyme. Il se propose de transcrire la beauté d’une écriture de la suggestion, avec une caméra qui refuse tout prosaïsme.

Le programme de la Péniche Antipode propose un large panel de concerts toute l'année, mais aussi de théâtre contemporain ou encore de spectacles pour enfants. Le jeudi 9 décembre 2010, les programmateurs proposent une soirée Natural Reggae Party, avec deux groupes habitués de la scène : Obidaya et Natural-I. Qui a dit que le reggae parisien n’avait pas d’avenir ?

Que les esprits mal placés ouvrent grand les yeux devant l'obscénité et la crudité du monde, mises à nu par le dramaturge anglais Simon Stephens. Écrite à vif après les attentats de Londres en juillet 2005, Pornographie n'est pas un essai sur le  terrorisme mais plutôt une mise en perspective et en parallèle des réactions provoquées par ce drame.