Voici un espace destiné à évoquer l'actualité littéraire, les expositions, les manifestations liées aux échanges culturels. Les étudiants du Master Pro MCEI y collectent différentes informations destinées à nourrir une réflexion sur la relation entre la France et les pays étrangers, en replaçant l'actualité dans le sillage de l'histoire culturelle.

Dans un désert ocre flouté par la chaleur se dresse Sir, la majestueuse. Suivez le guide, et entrez donc par la porte des Buffles. Ne faites pas attention à l’agitation qui règne dans le quartier des vanniers. Elle est due aux récents événements qui ont bouleversé le quotidien de ces tranquilles siriotes. L’apogée et la chute, telle est leur histoire. Si vous vous projetiez quelques siècles dans le futur, vous verriez un petit nombre d’archéologues allemands courir dans tous les sens, fourmis perdues dans la plaine. Ces éminents personnages perceront-ils un jour le secret de Sir ? Il faut craindre que non. Mais voyez cet homme au crâne rasé, là-bas, accompagné d’un grand gaillard à l’air perdu. C’est lui qu’il faut suivre pour comprendre.

Né à Istanbul en 1869 de parents arméniens, puis citoyen britannique avant de s'installer à Lisbonne, qui pouvait mieux nous intéresser que Calouste Gulbenkian ? Le garnement qui dépensera ses cinquante premières piastres pour des pièces de monnaie anciennes deviendra un homme d'affaires visionnaire et l'un des plus grand collectionneurs du siècle. À sa mort en 1955 il lègue cette collection à la ville de Lisbonne, créant une fondation éducative, artistique et scientifique.

Il n’y a pas que des monstres dans les foires et les cirques. Les monstres parcourent les rues de New-York, les parcs, les camps de vacances, et rentrent ensuite chez eux, pour se réfugier dans leur intimité. Parce que ces monstres, ce sont nous, les hommes. Ou du moins les hommes des années soixante qu’a saisis Diane Arbus sur ses pellicules.

David Lynch : un clown fou au clavier

jeu, 11/24/2011 - 23:05

L’étrange mais fascinant artiste américain David Lynch sort ce mois-ci son premier album solo, électro pop space : Crazy Clown Time. Grand spécialiste de l’univers chimérique, il nous emmène par ses mélodies dans un univers qui n’est pas sans rappeler celui de ses films et leurs moments d’inquiétante étrangeté. Un album qui pourrait d’ailleurs être la bande originale d’une de ses créations cinématographiques.

Après Ilusiones ópticas en 2009, Cristián Jiménez nous présente son dernier film Bonsái. Notamment selectionné au 64e Festival de Cannes dans la section « Un certain regard Â» et gagnant du Prix « Horizontes latinos Â» au Festival de San Sebastian 2011 en Espagne, le film a reçu pas moins de dix nominations. Il est fondé sur le premier roman éponyme de l'écrivain chilien Alejandro Zambra, qui a obtenu dans son pays le Prix de la Critique et le Prix du Conseil National du Livre en tant que Meilleur Roman en 2006.


« Une clocharde s'est installée dans mon armoire. Elle est apprentie en tours de magie ratés et dit qu'elle est immortelle; ça la déprime. Ou bien c'est la cave sans fenêtres qui me sert de chambre qui la déprime. Ce qui la rend hystérique par contre c'est qu'on a été tiré au sort pour aller au bal du Roi. Il paraît que c'est la première sortie du Prince depuis des lustres. Les trois dindes s'y voient déjà. Moi je n'ai pas que ça à faire, mais l'apprentie sorcière m'a forcée. J'ai bousculé un garçon bizarre qui m'a offert sa chaussure. Je crois qu'il m'aime bien. Â»

Véritable immersion dans la littérature sarde avec Accabadora. Le premier roman de Michela Murgia plonge le lecteur au sein d'une tradition ancestrale sarde et offre une peinture réaliste de la Sardaigne des années cinquante. Coutumes, croyances, traditions, mythes et pratiques ancestrales renaissent sous la plume de la romancière. Histoire sur la vie et la mort, Accabadora aborde des thèmes graves comme l'euthanasie et l'adoption dans une atmosphère pesante et mystérieuse.

Il y a toujours la superbe de Fourvière dominant la ville, le calme des vieux pavés, la solitude de Louis XIV au milieu de la place Bellecour, le mystère des traboules, l'agitation de la place des Terreaux, la langueur de la Tête d'Or... Le charme d'une ville entre Rhône et Saône. Mais derrière la carte postale, quelque chose palpite, quelque chose attire l'oeil, quelque chose étonne. Nouveauté dans le décor : une terrible beauté est née.

Paris, deux lieux, une centaine d’artistes. La prestigieuse enceinte du Grand Palais et le modeste espace de la maison rouge accueillent en cette saison des Å“uvres majeures qui ont écrit et écrivent encore l’histoire de l’art. Matisse, Cézanne, Picasso d’un côté, Albrecht Dürer, Robert Capa, Cindy Sherman de l’autre : de grands noms, certes… Pourtant, ces deux expositions (Matisse, Cézanne, Picasso… L’aventure des Stein et Mémoires du futur – La collection Olbricht) ne leur sont qu’indirectement consacrées.

Alors que la Lulu de Berg quitte les planches de l'Opéra Bastille, la revoilà au Théâtre de la Ville où elle pousse également la chansonnette : à croire que l’héroïne de Wedekind se prête bien au genre musical ! La troupe du Berliner Ensemble, dirigée par Bob Wilson, présente une nouvelle adaptation de l'oeuvre du dramaturge allemand. Lulu devient une icône rock. Et qui d’autre que Lou Reed pour signer la bande originale de cette réinvention survoltée ?