"Nous tenons en lui un raconteur d'histoires, un tempérament généreux, un faiseur de songes". "Une capacité formidable à s'effacer pour laisser toute la place à ses personnages". "Il est un spéléologue de l'intime". Philippe Besson est l'un des rares écrivains contemporains unanimement reconnu par la critique et le public. Il revient avec un nouveau roman, qui est la suite de son premier livre, En l'absence des hommes. Pourquoi ? Parce que, comme ses lecteurs, il s'est demandé ce qu'était devenu son héros, Vincent de l'Etoile.

Nouvelle année, nouveaux horizons ! Après avoir célébré la Russie en 2010, la France met le Mexique à l'honneur en 2011. Partout en France, de nombreux événements dévoileront les multiples facettes, connues ou méconnues, du Mexique, et ce autour de trois grands axes : un axe culturel pour faire découvrir la pluralité et la richesse de la culture mexicaine, un axe scientifique et universitaire autour d'échanges et de débats intellectuels, un axe économique et technologique.

Alors que l'on aurait fêté le soixante-dixième anniversaire de John Lennon, la réalisatrice anglaise Sam Taylor Wood décide de consacrer un biopic à l'adolescence du futur Beatles. Nowhere Boy raconte la crise identitaire d'un adolescent qui vit dans une Angleterre des années 50 qui se remet péniblement de la Seconde Guerre mondiale.

En octobre 2000, Yael Naim prête sa voix au personnage de Myriam dans la comédie musicale Les Dix Commandements. Sept ans plus tard, elle revient avec un album éponyme qui la propulse sur le devant de la scène. La chanteuse aux origines israëliennes présente au public français des textes mêlant français, hébreu,  et anglais portés par une voix fragile et suave et par une instrumentation recherchée. Sa chanson "New Soul", utilisée dans une publicité pour Apple, la fait connaître aux Etats-Unis.

Dans sa première pièce de 1918 Bertolt Brecht personnifie la déchéance humaine avec Baal, un ventripotent amoral. Son nom, il le bêle et l’éructe. Baal est un poète démembré, un animal ivre d’humanité qui ne cherche qu’à ripailler de la vie. La société décrite par Brecht, étonnamment proche de la nôtre, redoute ces individus inadaptés et incapables, où les autres personnages ne font que graviter autour de Baal sans jamais l’atteindre. Celui-ci sera poète, forain, bûcheron ; autant de tentatives décadentes visant à inculper la société d’avoir produit ce débauché, contrastant d’autant plus avec la Nature, le Ciel, la Mer et les Nuages qui demeurent immuables, inébranlables et impassibles.

La découverte du dernier roman d'Herta Müller est une source d'étonnement, un étonnement délicieux. Sur la couverture, une photo délicate ; le nom allemand de l'écrivaine ; l'association surprenante et poétique de deux mots, d'un sens encore obscur : il faut le temps de la découverte.

Le DIHAL – Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement – s’engage pour les personnes sans-abri ou mal logées. En cette période hivernale, il est difficile de ne pas penser à eux. C’est alors que Françoise Lejeune et Jean-Michel Rolland leur rendent hommage à travers une série de portraits qui leur redonne toute leur singularité. Mais surtout, qui les font exister.

S’inscrivant dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, l’exposition dévoile les secrets d’Angkor. Comment ces trésors cachés, dans une lutte acharnée avec la nature, ont-ils retrouvé leur sublime ? A travers de nombreuses photos (cent huit), le visiteur découvre pas à pas la restauration des temples cambodgiens. Arpentant les salles, il se prend volontiers pour Indiana Jones et succombe aux mystères de la jungle. De magnifiques clichés montrent le pouvoir absolu de la nature, quand temples et sculptures se retrouvent enserrés par des racines sans fin.

Avec son titre accrocheur, Brune Blonde intrigue. Loin de la superficialité suggérée d’une lutte entre brunes et blondes, l’exposition interroge les représentations de la chevelure au cinéma dans son interaction avec les autres arts. Rythmée par de nombreuses projections d’extraits de films, la rétrospective revient sur l’histoire de la chevelure et la gestuelle qui lui est propre. Bien plus qu’un simple motif esthétique ou une matière cinématographique, les cheveux des femmes entretiennent depuis toujours un rapport étroit à l’histoire des sociétés, à la mythologie et aux codes culturels variant selon les époques et les pays.